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GIBUS

OCTOBRE 2018

Lorsque nous avons  adopté Gibus, il avait six mois et pesait 1,2 kg. Il se précipitait sans crainte vers les chiens, même les plus gros, et craignait les humains, surtout les hommes. Les longs manteaux et les casquettes le terrorisaient. Rémi, mon mari, a mis plus de 15 jours avant de l’approcher.

Les six premiers mois, il mangeait, dormait, grandissait… et crottait dans la maison. Nous avons eu beaucoup de mal à le rendre propre. Nous avons même consulté une spécialiste.

Une à deux fois par semaine, je lui donnais un jaune d’œuf avec du miel. Il a rattrapé sa croissance, il fait aujourd’hui 4,3 trois.

Pendant plus d’un an, il a pleuré dans son sommeil. Aujourd’hui, c’est un petit chien heureux et joyeux, qui adore courir, mais refuse toujours de jouer. Lorsque vous lui envoyer une balle, il la rapporte une fois, deux fois à la limite, puis vous regarde d’un air interrogatif.

De ses premiers mois, il a gardé le trauma de la gamelle. Dès que quelqu’un s’approche, même moi, il se sauve. Il n’est pas vorace. Il mange ce que je lui prépare, et fait la fine gueule devant les croquettes à volonté, sauf en ce moment de changement de temps.

Nous habitons une impasse, qu’il considère comme son domaine : il aboie si un étranger y risque une roue. Il commence à reconnaitre nos proches voisins, à qui il fait la fête.

Nous l’avons habitué à rester une ou deux heures seul. Au retour, il lui faut son câlin. Lorsque l’un d’entre nous s’absente, il va se coucher.

Il aime se blottir sous sa couverture, rien ne dépasse. Je lui avais acheté un nouveau panier, plus grand, mais il préfère se lover en rond dans le petit, que j’ai mis dans le plus grand de guerre lasse. Il n’aime pas beaucoup la voiture, mais se tient sagement dans son panier de transport. Quand nous prenons le train, il ne bouge pas.

L’obéissance n’est pas son fort. Il vient quand on l’appelle sauf chat ou oiseau. Alors, il devient fou et part en flèche. Par contre, il n’aboie pas, et parfois je le cherche alors qu’il est à mes pieds.

Grâce, ou à cause de lui, nous marchons tous les jours, nous nous faisons une santé. Il fait partie de la famille. Lors des rares visites de nos petits enfants, Emile ou Warren,  ils jouent à se faire peur l’un l’autre.

Il aime se coucher au soleil,  et se blottir contre nous. Notre Gibus est très affectueux, et nous sommes ravis de l’avoir adopté.

 

 

 

 

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